Vauconcourt-Nervezain

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Vauconcourt-Nervezain
Vauconcourt-Nervezain
Mairie de Vauconcourt-Nervezain
Blason de Vauconcourt-Nervezain
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des Quatre Rivières
Maire
Mandat
Dimitri Doussot
2020-2026
Code postal 70120
Code commune 70525
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2021 en diminution de 2,26 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 34″ nord, 5° 49′ 38″ est
Superficie 18,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vauconcourt-Nervezain
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Vauconcourt-Nervezain

Vauconcourt-Nervezain, est une commune du département de la Haute-Saône, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, en France.

Ses habitants sont dénommés les Vauconcourtois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Le village de Vauconcourt-Nervezain est situé dans le département de la Haute-Saône. Positionnée à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de l'agglomération de Vesoul, le bourg principal (Vauconcourt) est traversé par la route départementale 70. La commune est également traversé par la rivière Gourgeonne, un petit affluent de la Saône, en rive droite.

Il s'agit d'une commune à l'aspect rural, entouré de terres agricoles et de zones forestières dont le bois de Vauconcourt.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal héberge une carrière de calcaire, prouvant ainsi la présence dominante du calcaire jurassique, associé à d’épaisses couches de marnes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Gourgeonne, une petite rivière 27 km de longueur[9] traverse le territoire communal et les deux principaux bourgs. Cette rivière rejoint ensuite la Saône.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le bourg communal se situe à la jonction de plusieurs routes départementales :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vauconcourt-Nervezain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), forêts (33,1 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune résulte de la fusion en 1970 des communes de Vauconcourt et de Nervezain[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Dampierre-sur-Salon[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est accru, passant de 29 à 50 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Gustave Munier[17]    
2014[18] En cours
(au 2 décembre 2020)
Dimitri Doussot[19],[20] LR Juriste, attaché parlementaire d'Alain Joyandet
Directeur de l’association départementale des maires de France (en 2014)
Président de l’association Anim’loisirs (en 2014)
Président de la CC des Quatre-Rivières (2020 → )
Conseiller départemental depuis 2021
Réélu pour le mandat 2020-2026[21]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 216 habitants[Note 4], en diminution de 2,26 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
532538651598675700709715697
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
596615601565525509501461439
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
448412384338308309296302284
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
244214194212225212219231218
2021 - - - - - - - -
216--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

  • Agriculture, lié à la présence de nombreux terres agricoles.
  • Artisanat
  • Café-restaurant

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Maison Roch, construite au XVe siècle, remaniée au XVIe siècle et très fortement transformée au XIXe siècle, inscrit au titre des monuments historiques en 1997[25].
  • Église à clocher comtois

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

C'est dans cette commune que naquit en 1580 le chanoine Claude Ménestrier. Il appartenait à une famille ancienne originaire de la Comté[26]. Comme nombre de ses compatriotes comtois, il décide d'effectuer le voyage en Italie, alors centre de la culture européenne, où Rome développe un grand mécénat grâce à l'influence de l'Église. Il entre au service du cardinal Barberini[Lequel ?], neveu du pape Urbain VIII. Prêtre, docteur en droit, doté d'un esprit vif, il se passionne pour les antiquités, la peinture, la sculpture. Numismate éclairé s'intéressant à tout, il fut en contact avec les plus beaux esprits de son temps, parmi lesquels il faut citer Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Gabriel Naudé, et bien d'autres. Il voyagea à travers l'Europe d'où il ramena de nombreuses œuvres d'art, pour le compte des Barberini. En 1632, le pape le nomme chanoine du chapitre de Besançon.

C'est au cours d'un voyage de retour en France, que la galère le ramenant et contenant ses effets fit naufrage au large de Marseille, au cours d'une tempête. Seule une peinture à laquelle il tenait beaucoup fut repêchée intacte. Il s'agissait d'une Vierge à l'enfant peint par le florentin Domenico Cresti. Voyant là un signe du destin, le chanoine Claude Ménestrier fit envoyer cette toile aux Jacobins de Besançon. Il mourut à Rome en 1639, avant d'avoir pu assister à la réception officielle de son tableau. Depuis cette date, Notre-Dame des Jacobins fut toujours adorée des Bisontins. Le tableau est aujourd'hui visible à la cathédrale Saint-Jean de Besançon.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : mi-parti : d’or à la bande de gueules chargée de trois fleurs de lys d’argent, au 2) de sable à la croix engrêlée d’argent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de la Haute-Saône, consulté le 11 novembre 2019.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Vauconcourt-Nervezain et Combeaufontaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gourgeonne (U0630500) » (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Une médaille pour Gustave Munier », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Dimitri Doussot nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  19. « Dimitri Doussot », sur fr.linkedin.com (consulté le ).
  20. Maxime Chevrier, « Élu à 35 ans président de la CC4R, qui est Dimitri Doussot ? : Juriste de formation, le maire (depuis 2014) de Vauconcourt-Nervezain est un peu l'élève modèle. Après avoir travaillé au tribunal administratf de Dijon et dirigé l'association des maires de France en Haute-Saône, l'attacjé parlementaire d'Alain Koyandet veut co-construire le terrotoire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Site culture.gouv.fr, page sur la maison Roch, consulté le 10 novembre 2019
  26. M. de Vregille, Bulletin de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. 1922.